Introduction
De nombreuses personnes sont incapables ou mal à l’aise à l’idée de porter leur attention sur leurs qualités, sur leurs talents, cela peut leur sembler prétentieux ou bien impossible, selon leur niveau de confiance en elles. Pourtant apprendre à se connaître est essentiel pour vivre une vie en accord avec qui l’on est profondément. Ainsi, l’étape de l’introspection sur ses qualités, forces et talents est fondamentale.
Ce pour quoi l’on est doué, c’est bien plus qu’une liste de qualités, c’est tout ce qui fait de nous une personne compétente, efficace, utile, formidable, rayonnante et inspirante.
Ce pour quoi l’on est doué, c’est l’ensemble des qualités et des forces de l’esprit, du cœur, du corps et de l’âme.
Ce pour quoi l’on est doué, c’est ce qui nous permet d’entretenir de belles relations, nos
compétences sociales, interpersonnelles, relationnelles.
Ce pour quoi l’on est doué, ce sont aussi toutes nos compétences professionnelles, techniques, organisationnelles, pratiques, manuelles, intellectuelles.
« D’après Dominique Lussan, chacun dispose de talents propres, de qualités premières, qu’elle appelle les états d’être « essence ». Ce sont des qualités que notre entourage remarque. Ces qualités premières sont le plus souvent des états d’être faciles à contacter , à ressentir et à reproduire pour nous. Exemple, une personne de bon conseil aurait une essence de sagesse, une autre personne ayant le coeur sur la main pourrait avoir une essence d’amour, etc «
Coaching existentiel
Nous avons tous des talents, des dons, des qualités qui nous sont propres. La plupart du temps, nous les méconnaissons car ils n’ont pas été mis en valeur dans l’enfance, ou alors ils sont trop évidents et il est impossible pour nous de les voir comme des talents…
Demander à 3 personnes proches de nous citer 3 de nos qualités/ talents.
Si une histoire m’était contée…
Quelles bonnes fées marraines se sont penchées sur votre berceau ?
« On fit un beau baptême ; on donna pour marraine à la petite princesse toutes les fées qu’on put trouver dans le pays (il s’en trouva sept), afin que, chacune d’elles lui faisant un don, comme c’était la coutume des fées en ce temps-là, la princesse eût, par ce moyen, toutes les perfections imaginables. (…)
Les fées commencèrent à faire leurs dons à la princesse. La plus jeune lui donna pour don qu’elle serait la plus belle personne du monde ; celle d’après, qu’elle aurait de l’esprit comme un ange ; la troisième, qu’elle aurait une grâce admirable à tout ce qu’elle ferait ; la quatrième, qu’elle danserait parfaitement bien ; la cinquième, qu’elle chanterait comme un rossignol ; et la sixième, qu’elle jouerait de toutes sortes d’instruments dans la dernière perfection. »
Le conte de celui qui se laisse définir et accepte ainsi d’ignorer ses possibles – Jacques Salomé
Au pays de mon enfance, il était une fois un jeune garçon qui découvrit un œuf merveilleux dans le nid d’un aigle. Il s’en empara, redescendit au village et mit l’œuf magnifique à couver dans le poulailler de la ferme de ses parents.
Quand l’œuf vint à éclore, un petit aigle en sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons.
Un jour, regardant en l’air, il vit un aigle qui planait au-dessus de la ferme. Il sentit ses ailes frémir et dit à un de ses frères poulets :
« – Comme j’aimerais en faire autant ! »
« – Ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut. »
Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et picorer son grain, le bec au sol. Il ne remit plus jamais en cause la place qu’il croyait avoir reçue sur cette terre.
Imaginez que l’aiglon de cette histoire ait refusé de se laisser définir par les autres et qu’il se soit appuyé sur son envie ! Comme l’aigle dans le ciel, il serait devenu ce qu’il est.
Inspiré d’un conte tibétain
Le grand fleuve ou à chacun son talent
Il était une fois une mère qui vivait dans la brousse avec ses trois enfants, deux garçons et une fille.