Constellations familiales et systémiques

Les constellations familiales, rituelles et systémiques, c’est quoi ?

Hellinger ou Jodorowsky ? Et par rapport au psychodrame ?
Dans tous les cas, il s’agit de poser un problème que l’on va mettre dans l’espace, avec des personnages qui évolueront dans une même pièce.
Le psychodrame, comme son nom l’indique, est connoté « psy » et cathartique, avec des dialogues entre personnages.
Dans les constellations familiales « façon Bert Hellinger », la personne qui pose son problème et qui va être constellée, n’est quasiment pas présente « dans »à l’intérieur » de sa constellation, elle est à l’extérieur et assiste à la scène.
Dans les constellations familiales « façon Jodorowsky », auxquelles je suis formée, la personne qui va être constellée, tient son propre rôle dans sa constellation : elle voit, ressent, est traversée par… la transformation passe par elle, cela passe par son corps et par ses cellules, par son être.

Comment se déroule une constellation familiale ?

Un groupe de personnes se réunit en un lieu, chaque personne avec une intention claire, de résoudre un problème qu’elle aurait dans le présent « qu’est ce que j’ai besoin de changer dans ma vie aujourd’hui, qui m’empêche de rayonner qui je suis ? » ou d’aider une personne du groupe à résoudre son problème, tout en sachant que les rôles pour lesquels nous sommes choisis viennent la plupart du temps résonner avec notre histoire personnelle.
La personne qui va poser sa constellation est tirée au sors. Un échange fait de quelques questions va permettre de préciser la demande et de définir quels personnages/ valeurs/ ressources… seront représentés dans la constellation familiale.
La particularité des constellations familiales est que le mental est mis de côté, ce sont les corps qui savent…
« Veux-tu bien jouer le rôle de ma mère, Corinne, dans cette constellation familiale ? ».
La personne à laquelle d’adresse cette demande, ressent ce qui est juste pour elle : accepter ou refuser. Quand tous les rôles sont posés, les personnes se lèvent et prennent leur place dans l’espace, laissant faire les corps et l’inconscient collectif…

Pourquoi participer à une constellation familiale ?

Je vais commencer par répondre à cette question en vous donnant pour exemple mon cas particulier. A l’âge de 30 ans, j’ai commencé une analyse jungienne, avec des séances 2 fois par semaine, pendant plusieurs années. Puis, je me suis trouvée bloquée, plus rien n’émergeait, et pourtant, je savais intimement que j’avais encore des choses à résoudre. Un ami m’a parlé d’Eric Laudière et des constellations familiales. Cela devait être en 2010. Je me suis inscrite à un week-end, à Mane. Secousse sismique. Les rôles que j’ai incarnés, et ma propre constellation, ont été autant d’électrochocs.

Si je me suis formée pendant trois ans avec Eric Laudière, c’est que j’ai la croyance que les constellations familiales sont un des rares outils qui permette de résoudre certains noeuds « coriaces » créés dans notre enfance, et même, dans les générations passées. Lorsque le mental est court-circuité, ce qu’il n’a raisonnablement pas voulu voir, émerge enfin pour se dissoudre à la lumière de la conscience et des justes paroles et actes prodigués durant la constellation.

« Tuer la mémoire, c’est tuer l’homme.
Lorsque nous confondons le passé avec ses désastres et ses faillites, sa poussière et ses ruines, nous perdons accès à ce qui se dissimule derrière – à l’abri des regards : le trésor inépuisable, le patrimoine fertile. » Christiane Singer – N’oublie pas les chevaux écumants du passé
Venir consteller, c’est remettre chaque chose à leur place.
C’est également venir nourrir ce qui n’a pas été nourri, notamment durant l’enfance : c’est venir donner l’amour inconditionnel d’une mère universelle et aimante à un enfant, encore vivant dans l’adulte, qui court toujours après cet amour, ou fait en sorte de ne jamais y accéder, reproduisant ces schémas d’échec amoureux, ou relationnels.

« L’hommage aux origines. Ainsi commence tout processus d’humanisation. »

« Rendre hommage met en mouvement une machinerie secrète qui ouvre les prisons.
En m’inclinant devant l’autre, je ne signifie pas que tout ce qui le constitue était parfait mais que j’ai entrevu, par grâce,l’éternité qui le fonde, la part indestructible de son être.
Aussitôt, les apparences, les tentatives non abouties, les malentendus, les échecs et les blessures perdent de leur virulence et s’effritent sous la tranquille action du temps. (…)
Lorsque, après une relation malheureuse (parents, époux, amants, etc), je me détourne et m’éloigne sans un regard, la relation est certes coupée.
Mais ce qui demeure, c’est la dépendance.
Même si la relation vivante est sectionnée, le lien têtu de l’inachevé, du malaise ou de la malédiction persiste. (…)
Il n’y a qu’une délivrance à la dépendance maléfique : c’est l’hommage rendu. »
Christiane Singer – N’oublie pas les chevaux écumants du passé

Formée durant 3 ans auprès d’Eric Laudière, dans le cadre de l’école des chemins de la joie, je vous propose de venir expérimenter l’incroyable outil des Constellations familiales. J’ai rencontré Eric, les constellations familiales et le Mexique en 2012, et cela a changé ma vie.
A mon tour aujourd’hui de vous accompagner au mieux dans l’espace des constellations familiales, systémiques et rituelles, cet espace dans lequel vous pourrez aller soigner de vieilles blessures, rendre à chacun ce qui lui appartient, et surtout cheminer vers qui vous êtes vraiment.

Constellations familiales individuelles

C’est une pratique de constellations familiales et systémiques, en cabinet, c’est à dire à deux, le patient et le thérapeute, nommée RER (Reconnaître, Embrasse, Relâcher).
La constellation familiale, habituellement vécue dans une pièce avec un ensemble de personnes, a lieu ici dans l’espace sécuritaire du cabinet de consultation, dans l’espace psycho–affectif du patient, qui agit comme un “théâtre” où il peut vivre ses sensations.
Ce travail commence par un entretien entre le patient et le thérapeute, autour de la demande que le patient fait, à savoir ce qu’il veut changer dans sa vie, aujourd’hui.
Puis, dans un état de relaxation propice aux ressentis, le patient va pouvoir Reconnaître, c’est à dire amener à la conscience, certaines réalités en rapport avec sa demande, reconnaître certaines parties blessées, il va pouvoir les Embrasser, les accueillir, les nommer et les nourrir, les réparer et enfin, les Relâcher, c’est à dire rendre à chacun ce qui lui appartient, dénouer, séparer les amalgames et revenir de ce voyage, plus léger et comme libéré.

« On s’aperçoit que, pour que les gens changent vraiment et de façon durable, il faut que le système familial, social et professionnel les laisse changer, que les croyances changent.
Il y a un impact du regard de la famille et de la société et de l’équilibre familial sur le développement d’une personne, de sa santé, de sa maladie et de sa rechute. »

« Il vaut mieux savoir une vérité, même difficile, honteuse ou tragique, plutôt que de la cacher, parce que ce que l’on cache, les autres le subodorent ou le devinent (car nous ne sommes pas des acteurs professionnels) et ce secret, ce non-dit, devient un traumatisme plus grave à long terme.
Le secret est toujours un problème. »
Anne Ancelin Schützenberger « Aïe, mes aïeux ! »

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