Mon parcours

Tout a commencé dès l’enfance, puisque mes parents étaient tous deux psychologues du travail. Cela a continué à l’adolescence, je me passionnais de livres de psychanalyse, notamment ceux qui parlaient de l’inconscient et de l’interprétation des rêves. Puis mon parcours m’a amenée à commencer une analyse jungienne avec une personne d’exception. Françoise Serreau a étudié aux Etats-Unis, à Esalen, au Canada, elle a travaillé avec Stanislas Groff, avec Marie de Hennezel, formée en Gestalt et autres pratiques intégrant le corps.
C’est l’histoire d’une vie puisque je retourne la voir ponctuellement, quand cela me semble nécessaire.
Puis j’ai eu besoin d’expérimenter d’autres techniques, de mettre mon mental et mes raisonnements intellectuels de côté. Je me suis dans un premier temps dirigée vers les constellations familiales, que j’ai pratiquées avec Eric Laudière (Forcalquier), formé à la psychogénéalogie par Aléxandro Jodorowsky.
France Schott Billman, psychanalyste et danse-thérapeute, fait également partie des personnes clé avec lesquelles j’ai cheminé. Je me suis lancée dans la formation de danse-thérapeute en Expression primitive au cours de laquelle j’ai renoué avec le rythme, le corps, le sol, la terre, la voix, l’étude des mythologies et des rites païens, les interprétations psychanalytiques associées.
Après des dizaines d’années de yoga, mon corps me réclamait un art martial, du mouvement en conscience. Après deux ans de recherches infructueuses, les professeurs ne me correspondaient pas, je suis arrivée jusqu’à Brice Amiot. Il m’a apporté ce dont j’avais besoin à ce moment-là, l’ancrage, la conscience du corps et du souffle qui le met en mouvement, la circulation de l’énergie dans le corps et le long de la colonne vertébrale, il m’a fait découvrir le Yi King.
C’est à ce moment-là que je me suis engagée dans un bilan de compétence, je n’étais plus alignée avec mon quotidien, j’avais besoin de me diriger vers l’humain. De ce bilan de compétence est sorti « coach ».
Et ma première réaction a été « Coach ? non mais ça ne veut rien dire ! coach sportif, coach pour maigrir, coach, coach… ». Je comprends les interrogations que vous pouvez avoir sur le coaching, car je suis passée par cette phase de méconnaissance et de doute.
C’est alors que s’est présentée l’opportunité de changer de métier au sein de Thales : responsable de la communication interne du site de Cannes (2200 personnes). J’ai pris le tournant, franchi le cap, j’ai laissé mon métier d’ingénieur, j’ai fait un pas vers l’humain, l’humain vers lequel je souhaitais ardemment me diriger pour donner le sens dont j’avais tant besoin à mes journées de travail. Cela a été un réel lieu d’épanouissement, j’ai coloré la communication interne du site de Cannes, faisant venir des conférenciers tous plus passionnants les uns que les autres, Christophe André, Cyril Dion, Thomas D’Ansembourg, Dominique Steiler…., réalisant des événements variés (retransmissions des tirs satellites, expo COP 21 avec photos vues du ciel prises par satellites…), créant des partenariats, notamment avec le musée Bonnard du Cannet, réalisant des posters (série des 10 satellites en salle blanche), communiquant sur le développement personnel et la qualité de vie au travail, permettant à chacun d’expérimenter Taiji, sophrologie et méditation pleine conscience.
Investie dans nombre de domaines et d’associations dont j’étais à l’origine, éducation avec l’association Alio Modo, danse et méditation pleine conscience avec les associations Espace danse et Espace bien-être, la mixité dans l’entreprise, le collectif Demain@TAS (en référence au film de Cyril Dion), j’ai eu besoin de me centrer. C’est à ce moment précis que le coaching est à nouveau venu frapper à ma porte, comme une évidence cette fois-ci. Il s’est présenté à moi comme le point central dont j’avais besoin, le lieu de convergence de l’ensemble de mes centres d’intérêt. Après avoir refusé la proposition sept ans auparavant, elle se présentait à nouveau à moi, et cette fois-ci, sans doute aucun, je l’acceptais et me lançais dans la formation de Linkup Coaching. Je voulais une formation diplômante, c’était bien le cas, humaine, je m’en assurais par leurs spécialisations post-diplôme, Communication Non Violente, Education, investissement dans la protection des femmes en Afrique, cela semblait me correspondre.
Après 9 mois de formation, me voilà aujourd’hui certifiée coach professionnelle RNCP 7 (équivalent bac+5). Après sept ans de maturation, de décantage, je sais aujourd’hui que le coaching correspond à la vision que j’ai de la forme que peut prendre ma présence auprès d’une personne (ou d’un groupe) qui me demanderait de l’aide, un coup de pouce, un soutien, qui m’enverrait un SOS. Je ne veux pas être psychologue, ni psychanalyste, je ne veux pas aller remuer le passé des années durant, je ne veux pas conseiller ni me dire experte en quoi que ce soit. Qui peut savoir, mieux que la personne elle-même, ce qui est bon pour elle, ce vers quoi elle doit se diriger aujourd’hui ? La personne qui vient demander de l’aide, ne sait pas qu’elle sait, et pourtant, c’est elle qui a toutes les clés, et elle seule. Avec l’aide éventuelle d’une personne bienveillante, respectueuse de son identité, à même de poser des questions pertinentes, d’aller visiter les contrées laissées à l’abandon, cette personne va prendre conscience de qui elle est, va découvrir quelles sont ses valeurs, ses croyances, où elle en est, les besoins qu’elle a laissés de côté, et qu’elle doit satisfaire aujourd’hui, quelle page elle a à tourner pour laisser de la place à ce qui est prêt à émerger. Le coaching un accompagnement humble et respectueux de l’autre, tout en étant professionnel, avec une réelle éthique et une vraie déontologie.
Et depuis 3 ans, je viens y ajouter le merveilleux et puissant outil des constellations familiales, en groupe ou en consultation individuelle. Je termine la formation de l’Ecole des Chemins de la joie, avec Eirc Laudière.
Et tout en même temps, la Danse Rythme Thérapie pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Et enfin, parce que le lieu est primordial, j’ai créé Maison TARA, un lieu de développement personnel et de vie, dans lequel évoluent thérapeutes, et professeurs de yoga, de danse… L’histoire continue sur www.maisontara.com !

Mon mémoire, écrit pour la certification Linkup Coaching :

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